INTRODUCTION
La vitamine D joue un rôle essentiel, notamment pendant la croissance, puisqu’elle permet de fixer le calcium, un minéral indispensable à l’organisme. En effet, une assimilation suffisante et durable du calcium dans les aliments, permet à votre enfant d’avoir des os solides, facilite le fonctionnement de ses muscles et de son système nerveux, aide les enfants à guérir plus vite… et joue même un rôle préventif à long-terme de l’ostéoporose.
Les causes de la carence en vitamine d
Le risque de carence en vitamine D chez les nourrissons et les bébés est important à cause du manque d’exposition au soleil, notamment pendant l’hiver. Ce risque est encore plus élevé chez les bébés à la peau très pigmentée car les rayons ultraviolets pénètrent moins bien.
Chez l’adolescent, la croissance s’accélère et une bonne part du capital osseux se constitue à cette période de la vie. L’organisme a donc besoin de beaucoup de vitamine D et le risque de carence augmente.
Comment savoir si mon enfant a une carence en vitamine D ?
Les bébés risquent davantage de souffrir d’une carence en vitamine D :
– S’ils sont allaités ;
– Si leur mère a une carence en vitamine D ;
– S’ils ont la peau foncée ;
– Si leur peau est recouverte de vêtements ou si de l’écran solaire est généralement appliqué sur leur peau ;
– S’ils vivent dans une collectivité du Grand Nord.
Vitamine D : les doses recommandées
Pour éviter les carences en vitamine D, une supplémentation est généralement conseillée pendant les mois d’hiver entre 18 mois et 5 ans. Voici les recommandations de la Société française de pédiatrie, en microgrammes et en Unités Internationales (UI) :
– Chez le nourrisson allaité : 25 à 30 μg (1 000 à 1200 UI) par jour pendant toute la durée de l’allaitement.
– Chez l’enfant de moins de 18 mois nourri au lait enrichi en vitamine D : ajouter un complément de 15 à 20 μg (600 à 800 UI) par jour.
– Chez l’enfant de moins de 18 mois nourri au lait de vache non enrichi en vitamine D : 25 à 30 μg (1 000 à 1200 UI) par jour.
– Chez l’enfant de 18 mois à 5 ans : 2 doses de charge trimestrielle de 2 000 μg ou 2 500 μg (80 000 ou 100 000 UI) en hiver, l’une en novembre, l’autre en février.
– Chez l’adolescent de 10 à 18 ans : 2 doses de charge trimestrielle de 2 000 à 2 500 μg (80 000 ou 100 000 UI) en hiver, l’une en novembre, l’autre en février, pouvant être remplacées par une dose semestrielle unique de 5 000 μg (200 000 UI) quand le risque d’oublier de la 2eme dose semble élevé.
Tahraoui Abir
Biologiste l Parasitologie
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