Ces facteurs peuvent permettre de définir le profil des patients à risque. Ceux-ci devraient bénéficier d’un suivi particulièrement rapproché et de consignes très précises en cas de crise.

-Parmi les facteurs à l’origine de l’asthme, il faut distinguer ceux qui prédisposent à la maladie et ceux, très nombreux, qui la déclenchent, la composante génétique est indiscutable et les familles d’asthmatiques sont connues ; plusieurs chromosomes sont probablement à l’origine de la transmission de gènes asthmatiques.

Les facteurs favorisants sont nombreux : 

– Les pneumallergènes (allergènes qui pénètrent dans l’organisme par voies respiratoires) :sont les plus fréquents : pollens , acariens que l’on retrouve dans la poussière de maison, blattes, moisissures, protéines des animaux de compagnie comme les chiens et les chats.

– La pollution de l’air (en particulier les particules fines) est souvent incriminée par son effet irritant et toxique : combustion, incinération, trafic automobile, notamment avec les diesels.

– Les virus seraient des crises d’asthme de l’adolescent et de l’adulte jeune et peuvent être incriminés dans les bronchites sifflantes des nourrissons ; en revanche, l’infection à germes ne jouerait qu’un rôle secondaire à l’exception des sinusites..

– Le tabagisme, même passif, est néfaste. C’est un facteur qui aggrave toutes les autres causes.

– Les produits chimiques irritants sur le lieu du travail ;

– Les facteurs hormonaux et psychologiques ont été reconnus comme influençant les manifestations asthmatiques;

– Certains médicaments anti-inflammatoires ou bêtabloquants, y compris ceux utilisés dans les collyres, ou encore l’exercice physique peuvent également déclencher une crise.