

Comment gérer votre sommeil pendant ramadan ?
Durant le Ramadan, le cycle du sommeil est mis à rude épreuve, on se lève et se recouche sans arrêt et le rythme peut être particulièrement difficile à tenir, surtout si l’on travaille.
Le Ramadan commence dans quelques jours. Faire ou ne pas faire le jeûne lorsqu’on est diabétique ? Dans tous les cas, il doit s’agir d’une décision éclairée, prise en concertation avec le médecin de suivi et l’autorité religieuse.
Pendant le Ramadan, la plupart des pratiquants consomment deux repas par jour : l’Iftar (après le coucher du soleil) et le Suhur (avant l’aube). L’alimentation est généralement hypercalorique (surtout pendant l’Iftar), riche en aliments traditionnels gras et sucrés, et pauvre en fibres.
L’hypoglycémie, l’hyperglycémie, l’acidocétose, déshydratation et thrombose. Il existe plusieurs consensus d’experts visant à optimiser la prise en charge du diabète pendant le Ramadan, comme celui de l’American Diabetes Association ou de l’International Group for Diabetes and Ramadan. La fédération internationale du diabète (IDF) vient de publier des recommandations très complètes, disponibles en accès libre.
L’une des principales nouveautés est la stratification des patients en 3 (et non plus 4) catégories : patients à très haut risque (hypoglycémie sévère, acidocétose ou coma hyperosmolaire lors des 3 derniers mois ; hypoglycémies itératives et/ou non ressenties ; DT1 mal contrôlé ; complications macro vasculaires évoluées ; insuffisance rénale stade 4/5 ou dialyse ; femme enceinte traitée par insuline ; sujet âgé fragile ; maladie aiguë intercurrente), patients à haut risque (DT2 mal contrôlé ; DT2 bien contrôlé sous multi-injections d’insuline ; DT1 bien contrôlé ; insuffisance rénale chronique stade 3 ; complications macro vasculaires stables ; femme enceinte sous régime seul ; comorbidités significatives ; traitements pouvant induire des troubles cognitifs ; exercice physique intense), et patients à risque faible ou modéré (DT2 bien contrôlé sous antidiabétiques oraux, GLP-1 et/ou insuline basale).
Dix règles de base pour gérer au mieux le mois de Ramadan pour les patients diabétiques :
Biologiste l Parasitologie
Durant le Ramadan, le cycle du sommeil est mis à rude épreuve, on se lève et se recouche sans arrêt et le rythme peut être particulièrement difficile à tenir, surtout si l’on travaille.
La grossesse ne constitue pas une raison pour ne pas respecter le jeûne au cours du Ramadan. Toutefois, les chefs religieux attestent que le jeûne n’est pas obligatoire chez les femmes enceintes, celles qui allaitent, ainsi que les malades.
Les bienfaits du jeûne sont indéniables aussi bien pour le corps que pour l’esprit. Néanmoins, le jeûne provoque, à défaut d’une bonne hygiène alimentaire, certains désagréments. Parmi ces derniers, la constipation semble être la plus récurrente.